Nous, singulier pluriel (fragments d'une conversation)
DOI :
https://doi.org/10.47456/rf.rf.2132.49296Mots-clés :
identité collective, singulier pluriel, écologie relationnelle, sphère publiqueRésumé
Cet essai philosophique examine la nature problématique du pronom « Nous » en tant que concept politique et ontologique contesté. S'appuyant sur la notion de « singulier pluriel » de Jean-Luc Nancy, le texte critique les identités collectives figées (nationales, ethniques ou idéologiques) comme réductrices et exclusives. Il explore la tension entre le besoin d'articulation communautaire pour l'action politique et les risques d'homogénéisation, soulignant comment « Nous » oscille entre potentiel émancipateur et appropriation coercitive. Des penseurs contemporains tels que Judith Butler, Tristan Garcia et des théoriciens de l'écologie (par exemple, Baptiste Morizot) nourrissent les discussions sur les collectifs fluides, l'intersectionnalité et les alliances non humaines. L'auteur défend le « Nous » comme une pratique ouverte et procédurale, ancrée dans l'action partagée et non dans l'identité, pour naviguer dans des sphères publiques fragmentées, l'interdépendance écologique et la responsabilité éthique face à la polarisation.
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