Voir une image dans une image: Husserl
DOI:
https://doi.org/10.47456/rf.v1i19A.21017Abstract
théoriques et pratiques, cela en raison du titre, je ne traiterai pas directement de la célèbre recommandation faite par Léonard de Vinci dans ses Carnets : « Si tu regardes des murs barbouillés de taches, ou faits de pierres d’espèces différentes, et qu’il te faille imaginer quelque scène, tu y verras des paysages variés, des montagnes, fleuves, rochers, arbres, plaines, grandes vallées et divers groupes de collines. Tu y découvriras aussi des combats et figures d’un mouvement rapide, d’étranges airs de visages [...] et une infinité de choses […]». Ni ne traiterai directement de la méthode d’Alexander Cozens, consistant à créer des images à partir de taches répandues de manière hasardeuse sur le papier ou sur la toile, ni non plus directement des peintures d’Arcimboldo ou de celles de Dali dans lesquelles l’on peut discerner une tête, un paysage, des personnages formés d’éléments pourtant séparés et disparates. Ce que l’on nomme la paraéidolie – capacité à voir toutes sortes de figures dans des formes naturelles ou artificielles -, existe aussi dans la photographie, soit qu’il s’agisse d’une volonté de l’opérateur, soit d’une reconstruction du récepteur, et, bien que cette approche relève de la possibilité illusoire et concrète de voir une image dans une image – dont un cas, exponentiel, est le procédé de la mise en abyme –, ce n’est pas cette très riche problématique qui sera ici abordée. Alors que la paraéidolie fonctionne par assemblage de ressemblance(s), l’approche dont il sera ici question est celle de l’analogie des images, ou de l’image-analogon, donc une image qui est un autre elle-même. [...]
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