Critique du livre Les droits des opprimés

Résumé

Mon travail de géographe m’a toujours amené à comprendre les dynamiques des pauvres et en même temps les causes de leur marginalisation dans divers territoires. J’ai toujours appris à l’école, dans les premiers cycles, que la société serait en grande partie responsable de la situation d’abîme entre les pauvres et les riches, en particulier la classe moyenne. L’attribution d’une prétendue « culpabilité » de la société par rapport à la création d’un scénario bipolaire entre « lieux opaques et lieux lumineux », expression forgée par Milton Santos, semble avoir laissé l’État de côté et très confortable. Le livre « Les droits des opprimés » est une critique de l’absence des États face à l’absence de justice dans les territoires pauvres. Boaventura de Sousa Santos nous montre comment les sociétés de pays tels que le Cap-Vert, l’Angola, la Bolivie, la Colombie, l’Équateur, Macao et le Mozambique ; et dans la favela Jacarezinho à Rio de Janeiro, qui est au cœur de cette revue.